Happy birthday....

Publié le par Hors temps scolaire...

      Rassurez-vous, je ne suis pas née aujourd'hui (et tant pis pour ce qui ignore la date de mon auguste naissance ^^). Alors pourquoi ce titre? Tout simplement car je vais présenter deux romans qui m'ont été offert pour mon anniversaire. Le premier: Le Cimetière de Prague d'Umberto Eco, le second, L'Adieu aux Armes d'Ernest Hemingway. Autant vous dire qu'en déballant le paquet j'ai tout de suite eu l'eau à la bouche !

 

 

     Commençons par le premier lu:

 

 

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     Umberto Eco, pour moi c'est l'illustre auteur du Nom de la Rose (dont je n'ai vu que l'adaptation cinématographique (honte à moi)), mais aussi de Lector in Fabula (très prisé des milieux littéraires universitaires). Cet avec un horizon d'attente assez riche que j'ai donc abordé ce livre. Je dois avouer pourtant que j'ai été déçue.

Quatrième de couverture:

   "Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXème siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, Les Protocoles des sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre les francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussien et russe, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires...

Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l'affirmer avec certitude ? Lorsque l'on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastes peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver..."

 

     La lecture de cette quatrième de couverture met déjà en lumière les difficultés à lire aisément cet ouvrage qui occille constamment entre essai et roman. Par ailleurs le temps historique décrit, les faits relatés sont très précis et pour qui manque de culture historique, la compréhension peut s'avérer plus que périlleuse. J'ai été un peu submergée par les passages concernant l'épopée Garibaldienne en Italie ayant absolument aucune connaissance là-dessus. Par ailleurs, les univers traversés (franc-maçonnerie, juifs, espions...) me sont assez étrangers aussi. Du coup j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'intrigue très touffue et complexe. Et impossible de s'identifier aux personnages non plus (antisémites et racistes). Même si le jeu narratif entre les personnages est l'élément littéraire que j'ai trouvé le plus intéressant. Le lecteur est face à un journal intime où se mêlent deux voix, deux personnages qui pourtant ont l'air de n'être qu'une et même personne. Ces deux voix vont retracer leur vie afin de comprendre pourquoi ils sont là où ils se trouvent au moment de l'écriture. En parallèle, un narrateur qui chapeaute le journal intime intervient fréquemment, prétextant faire des résumés du journal, aider à la compréhension etc...

 

     En conclusion je ne pourrais pas dire si j'ai aimé ou non cette lecture. Je l'ai trouvé très particulière, néanmoins j'ai quand même voulu aller jusqu'au bout.

 

http://www.carnetsdesel.fr/wp-content/images/ladieu-aux-armes.gif

Quatrième de couverture:

"Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.

Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour."

 

     Pour celui-là, je vais faire plus bref. J'ai tout simplement adoré. C'est beau, c'est bien écrit, c'est puissant... C'est à lire, en somme! (Et mon côté guimauve a été plus que satisfait par la magnifique histoire d'amour).  Une belle pause lecture qui a agréablement occupé mon premier jour de rentrée sans affectation.

Publié dans Lecture

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