Haruki Murakami, Chroniques de l'oiseau à ressort
Je continue ma découverte de cet illustre auteur japonais avec cet ouvrage, Chroniques de l'oiseau à ressort, qui m'a (encore une fois) déroutée et absorbée à la fois. Je ne sais pas si c'est le fait de la littérature japonaise en général ou celui de Murakami en particulier, mais je suis à chaque fois surprise par l'aspect fantastique de ses romans et par la présence, voire l'omniprésence du sexe. Soit j'ignore ce genre de littérature occidentale, soit il y a vraiment une différence de culture là-dessus. Ce n'est pas pour me déplaire car j'adore me plonger dans ces univers délirants, incompréhensibles et extrêment travaillés; on ne passe pas du coq à l'âne, chaque détail à une importance, une redondance dans le récit. Murakami sait créer avec brio des univers et des personnages d'une grande densité.
Quatrième de couverture:
"Un chat égaré, une inconnue jouant de ses charmes au téléphone, des événements anodins suffisent à faire basculer la vie d'un jeune chômeur, Toru Okada, dans un tourbillon d'aventures. L'espace limité de son quotidien devient le théâtre d'une quête sans cesse renouvelée où rêves, réminiscences et réalités se confondent. Aucune frontière, physique ou symbolique, ne résiste à l'effervescence des questionnements qui s'enchaînent au rythme de rencontres déroutantes, chacune porteuse d'un secret, d'une fragilité propre. Haruki Murakami (La Course au mouton sauvage, La Ballade de l'impossible) tente de nous donner à voir la part d'ombre des choses et des êtres. Replaçant la méditation bouddhique dans la violence contemporaine du japon ou d'ailleurs, il se propose d'explorer nos ténèbres intérieures. Sans se départir d'un humour où perce la détresse, il emmène le lecteur dans un monde fantastique où, toujours plus fuyante, la réalité n'en devient que plus envoûtante."
Vous pouvez retrouver mes autres articles sur Murakamie ici et là.