Stefen Zweig, Clarissa
Quatrième de couverture : « Le monde entre 1902 et le début de la Seconde Guerre mondiale, vu à travers les yeux d'une femme » : ainsi Stefan Zweig résumait-il le thème de ce roman, entrepris dans les derniers temps de sa vie et retrouvé dans ses archives.
Clarissa, fille d'un militaire autrichien, est née en 1894. A l'aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n'est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant. Dans l'Europe déchirée, en proie à l'hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu'une décision personnelle : un destin et un symbole. Une œuvre testamentaire où le grand écrivain autrichien résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir.
Petite lecture sympathique qui m'a fait découvrir ce célèbre auteur autrichien et qui a agréablement accompagné ma semaine de vacances champenoise. Les mots sont joliment choisis, les personnages, poignants de vérité. Les sentiments et les forces en présence sont bien dosés, c'est court et efficace. D'ailleurs, j'aurais bien aimé que cela continue encore un peu.